LES 10 COMMANDEMENTS DU STARTUPPER 8 –
À la pointe de la technologie,
tu seras.
Universellement, on peut définir l’intelligence par la capacité d’adaptation.
Ainsi donc, l’intelligence de l’homme, et par extension son évolution, réside dans sa capacité d’adaptation à l’environnement qui l’entoure.
ÉVOLUE AVEC LE MONDE QUI T’ENTOURE
Bien sûr, on enfonce des portes ouvertes en soulignant que notre monde d’homme est en perpétuelle évolution. Cependant, le boom des nouvelles technologies ces vingt dernières années a littéralement “révolutionné” le quotidien de chacun depuis son foyer jusqu’à son activité économique : développement à l’extrême de la notion de services, nivellement des modes de vie, instantanéité des moyens de communications, avènement de la consommation immédiate.
La prise de conscience et l’intégration de ces nouvelles habitudes et repères n’ont pas fait que changer nos quotidiens. Ce sont tous les contours de l’Activité économique qui se modifient.
Et, toujours dans une optique d’adaptation, l’homme ne cesse de développer des outils lui permettant de contrôler ce nouvel environnement.
Dans l’univers professionnel, la maîtrise de ces nouveaux modes de pensée et des outils qui les accompagnent peut s’avérer décisive dans la vie d’un startupper.
Zoom sur les secteurs d’activités qui voient leur vie changer à travers les nouvelles technologies et les bon outils du startupper à la page.
Des outils, tu envisageras, utiliseras, adopteras.
Outils du startupper à la pointe de la technologie
Depuis Trello, la suite Google, Slack, Skype, Feedly, MailChimp, Buffer ou encore Hootsuite…. en passant par les outils de performances et d’organisation du travail : tout bon startupper doit au moins les connaître de nom. Ces outils vont aider le startupper au quotidien et lui permettre d’éviter d’avoir à affronter des problématiques lourdes.
- Cloud et digitalisation des documents contre archivage physique (qui impliquait techniques d’indexation, coûts de stockage, temps de gestion).
- Outils de communication : Slack, Hangout, Skype…
- Plateforme de gestion de projet en ligne (Trello, Gantter, Merlin Project…) facilitant le management lean.
- Outils de reporting (Excel, Spago, Bittle…)
- Automatisation des communications digitales : automatisation des envois d’e-mails (MailChimp, Welkom…), gestion des publications sur les réseaux sociaux (Buffer, Hootsuite…), automatisation de la veille média (Feedly, Google Alerts, El Curator…)
- Outils d’analytics et de récupération de datas (Google Analytics, Adobe Analytics…
Mais au-delà de la facilitation de nos activités professionnelles, les nouvelles technologies ont un impact aussi important sur l’évolution des marchés et les secteurs d’activités eux-mêmes.
QUAND LA TECHNOLOGIE CHANGE LE VISAGE DES SECTEURS D’ACTIVITÉ
FinTech, AssurTech, AgriTech, E-santé, Smart Cities… Autant de noms nouveaux pour désigner l’alliance de secteurs d’activités historiques avec les nouvelles technologies. Ces associations changent en profondeur les usages classiques des métiers.
FinTech, AssurTech
La FinTech et l’AssurTech (InsurTech en anglais) désignent des startups faisant appels aux nouvelles technologies pour capter le marché des gros acteurs de leurs secteurs respectifs. Elles permettent ainsi de repenser totalement les modèles classiques de la finance et de l’assurance.
Côté finance, les FinTech se découpent en plusieurs familles d’activités : le crowdfunding CtoB ou CtoC (CtoArt) comme Kickstarter, Indiegogo, Kisskissbankbank, Ulule ou le BtB comme Lendopolis ou Bolden. C’est aussi le développement des applications mobiles et de plateformes permettant de gérer ses activités bancaires et maîtriser ses investissements.
Elle comprend également le développement de la notion de monnaie virtuelle (les fameux bitcoins) et les services de paiements virtuels (Paypal, Leetchi, Square, Paylib…)
L’Assurtech, a vu l’apparition des premières startups dans son secteur très récemment, notamment Alan, assureur en ligne qui a révolutionné la relation client habituelle du secteur.. Les offres permettent l’ultra personnalisation des services d’assurance notamment.
Les autres acteurs oeuvrent surtout autour du développement du courtage en assurance en ligne.
Agritech
Bien pensé, l’apport des nouvelles technologies au développement du secteur agricole peut le rendre plus propre, plus compétitif et plus soucieuse de l’environnement. En effet, ce secteur particulier voit ses pratiques particulièrement modifiées par l’arrivée des GPS, outils satellitaires, robots, drones, outils d’analyse des sols.
Ces outils permettent une agriculture de la précision, apportent une belle aide à la décision et supportent considérablement l’amélioration des rendements.
La France est pionnière dans le secteur de l’AgriTech : en tant que fort acteur économique dans le domaine, elle a tout en main pour en être un des leaders.
E-Santé
Ou en quelques sortes la médecine (au sens large) à l’ère du numérique. Elle va encore plus loin que les premières idées de télésanté, télémédecine et médecine connectée. Il s’agit surtout de l’application des nouvelles technologies à la santé et au bien-être. Avec l’énorme apport des objets connectés (podomètres, traqueurs de sommeils et d’activité physique) elle s’oriente davantage vers la prévention. Les datas produites sont un énorme enjeu et intéressent des acteurs comme les assurances. D’autant plus quand on sait que 29% des français utilisent des objets connectés grand public.
Le développement d’application de santé via mobile (M-Santé) ont totalement changé le suivi de certaines maladies chroniques comme le diabète, par exemple et soulage considérablement le quotidien des patients. Elles permettent de développer davantage l’autonomie des patients grâce à la mise en place d’un télésurveillance. C’est ainsi que le concept de “domomédecine” a pu voir le jour.
En 2015, la M-santé, c’était près de 100 000 applications dédiées au bien-être ou à la santé. Un secteur en pleine expansion…
Smart Cities
C’est littéralement la “Ville intelligente”. La notion est née au début des années 2000, en même temps que l’ère numérique. Les villes asiatiques sont pionnières dans le domaine. Singapour a implanté dans sa baie 18 super-arbres artificiels dotés de capteurs connectés gérant diverses choses : l’éclairage public ou la récolte de l’eau de pluie. Ces arbres sont non seulement esthétiques mais aussi auto-suffisants dans leur consommation énergétique.
Les nouvelles technologies permettent aux villes de résoudre rapidement et proprement certaines problématiques coûteuses et chronophages : gestion des déchets, des consommations énergétiques, de la récupération des eaux.
En France, c’est Lyon qui prend la première place des villes intelligentes et notamment son quartier de Confluence qui gère son espace de manière intelligente. Il abrite “Hikari”, le premier îlot urbain à énergie positive en Europe. #onlyLyon
IMMOBILIER ET NOUVELLES TECHNOLOGIES : un secteur qui n’est pas en reste
Et le secteur immobilier n’est pas en reste ! D’autant plus que la majorité des agents immobiliers avaient raté le tournant majeur du numérique des années 2000. Ces derniers commencent donc à créer leur site internet pour fissurer les monopoles de seloger.com et leboncoin.com. L’enjeu étant d’y intégrer des services supplémentaires permis par la géolocalisation : transports, restaurant, commerces, écoles…
Certains acteurs de l’immobilier misent, quant à eux, sur la visite virtuelle. C’est le cas d’Habiteo par exemple, qui permet de mettre en place de visites d’appartement reconstitué en entier en 3D ou bien via un casque de réalité virtuelle. Ce type de service connaît un beau succès auprès des générations trentenaires notamment.
La digitalisation du secteur de l’immobilier consiste encore pour l’instant majoritairement à développer au maximum le service autour des petites annonces. Cependant, les cabinets de tendances mettent en garde les professionnels traditionnels de l’immobilier sur l’arrivée de nouveaux acteurs 100% en ligne. Des acteurs qui “disrupteraient” le marché, en plaçant au coeur de leur préoccupations l’amélioration de la relation client.