Au cœur de nombreuses discussions et problématiques RH, la notion de bonheur au travail est régulièrement abordée dans bon nombre d’articles de presse spécialisée.
De nombreuses startups travaillent d’ailleurs à l’amélioration des conditions de travail de leurs salariés. L’émergence de nouveaux métiers comme le chief happiness officer en est le témoin mais également la démocratisation des SIRH tel que PeopleSpheres. L’avenir (et les stats) nous dira si dans 10 ans, les efforts portés sur l’amélioration du bien-être au travail auront porté leur fruit.
Le bonheur au travail : sujet mineur ou vraie problématique pour les entreprises ?
La question est posée, donc la problématique est clairement identifiée. Mais comment cette dernière se traduit-elle dans les chiffres ? Quelles données tangibles permettent d’affirmer que le bonheur au travail est une question prioritaire ?
Nous avons identifié plusieurs chiffres qui illustrent l’importance du bonheur au travail. Vous pouvez tous les retrouver dans notre infographie (téléchargeable en bas de page).
Un salarié heureux est un salarié rentable
Ces trois premiers chiffres sont révélateurs : la majorité des salariés estime que les actions menées dans leur entreprise sont insuffisantes.
Pourtant, ces dernières gagneraient à travailler sur cet aspect. D’une part, les collaborateurs sont plus impliqués quand leur employeur prend en considération leur bien-être. Cela sous-entend une amélioration des relations entre les équipes et une meilleure cohésion globale. D’autres part, les salariés privilégient le bonheur au travail au salaire. Un salarié heureux est donc moins gourmand au niveau salarial. Le risque de voir ses meilleurs éléments se faire débaucher diminue aussi.
Le bonheur au travail, c’est aussi plus de productivité… Et une meilleure santé !
En plus de tous ces avantages pour l’entreprise, l’amélioration de la qualité de vie au travail a aussi un lien direct avec la productivité. Les salariés heureux sont plus productifs de 12% en moyenne !
Par ailleurs, l’amélioration des conditions de travail des salariés pourrait devenir un véritable sujet de société. On estime que cela pourrait diminuer les dépenses liées à des problèmes de santé de 25%.
Bien-être au travail : les entreprises s’y mettent, mais des efforts restent à faire
Malgré tout cela, un long chemin reste à parcourir pour améliorer le bonheur au travail. Deux salariés français sur trois sont insatisfaits de leur environnement de travail. Dans le même temps, 7 français sur 10 ne se sentent pas reconnus à leur juste valeur dans leur entreprise. Ce sont des pistes intéressantes sur lesquelles certaines structures peuvent d’ores et déjà intervenir !
De nombreuses startups y travaillent d’ailleurs. L’émergence de nouveaux métiers comme le chief happiness officer en est le témoin. L’avenir (et les stats) nous dira si dans 10 ans, les efforts portés sur l’amélioration du bien-être au travail auront porté leur fruit.