Coliving : quand vivre et travailler au même endroit font bon ménage

Travailler, manger, dormir, vivre ensemble : certains freelances et indépendants ont décidé de vivre en communauté. Entre la colocation et le coworking, le coliving est un nouveau concept s’adressant essentiellement aux jeunes actifs et offrant un compromis entre le confort d’un chez soi et l’énergie créatrice que peut proposer un espace de co-working. Sujet émergent en France il y a quelques années, on en entend beaucoup parler du phénomène aujourd’hui.

En quoi consiste le coliving au juste ? Qu’est-ce qui le définit ? Est-ce encore un nouveau concept qui ne durera que le temps éphémère d’un phénomène de mode ? Ou est-ce l’expression de la transformation de nos modes de travail en marche ?

Focus sur le coliving.

Qu’est-ce que le coliving ?

La définition du coliving

Comme tout phénomène provenant de l’autre côté de l’Atlantique, la signification du terme est simple. On a d’ailleurs tendance à rapprocher deux termes issus de la même mouvance : coworking et coliving — considérant le second comme une extension du premier. Ainsi, tout comme « co-working » signifie travailler ensemble, « co-living » désigne le vivre ensemble, au sens très large.

Et la comparaison ne s’arrête pas là. Une bonne définition du coworking permet d’appréhender le véritable sens du mot coliving et, ainsi, de bien le dissocier du simple terme colocation.

Le coworking désigne la mise en commun d’espaces, de services et d’équipements permettant à ses utilisateurs (les entreprises) de travailler dans les meilleures conditions possibles. Généralement, quand on parle de coworking, on envisage un espace de qualité, à l’ambiance design et tendance, dont l’aménagement de l’espace est réfléchi pour une ergonomie et un confort optimisés. Il est spécifiquement pensé pour favoriser la convivialité et l’échange.

Coliving

Le concept du coliving pousse, en quelque sorte, la notion de convivialité à son comble : il permet à un public averti (entrepreneurs, indépendants, freelances, jeunes actifs, particuliers…) de partager un même espace pour y travailler et pour y vivre. L’idée sous-jacente : partager les charges, bénéficier d’un espace de qualité, mutualiser les ressources pour mieux travailler et vivre en communauté. L’espace de travail qu’ils occupent devient donc également un espace de vie privée.

On peut ainsi considérer le coliving à la croisée des chemins entre le coworking, la colocation et le co-habitat (ou “habitat participatif”).

Autant vous prévenir tout de suite : loups solitaires, s’abstenir !

Et concrètement, « coliver » ça donne quoi ?

S’installer dans un espace de coliving, c’est une nouvelle façon de concevoir son quotidien : un mélange de travail, de loisirs (certains espaces proposent des ateliers comme des cours de cuisine, des afters, des barbecues, etc.) et d’habitat partagé. Là où la colocation propose une chambre personnelle et des espaces communs partagés (salle de bain, toilettes, cuisine), le coliving offre des unités de vie indépendantes (chambre et salle de bain privatives, voire kitchenette) et enjoint à partager des espaces communs de travail et de loisirs.

Aujourd’hui, les acteurs du coliving tentent de proposer des lieux à thématique afin de réunir les colivers selon les appétences des uns et des autres : thématiques autour de la cuisine, du bien-être, ou du sport… Chaque espace proposera alors des services spécifiques selon la thématique voulue. Le tout est proposé clé-en-main : aucun effort de gestion n’est nécessaire, il n’y a qu’à s’y installer.

Qui sont les colivers ? Encore maintenant, il s’agit surtout de personnes cherchant une solution de logement très court terme : étudiants en stage, étrangers, personne en transition de vie, actifs en mission, jeunes seniors… On y reste en général quelques mois, moins d’un an en moyenne.

Les tarifs varient beaucoup selon les acteurs, les services proposés et les grandes métropoles dans lesquelles ils s’installent. Mais, en termes de coûts, certains, en région parisienne notamment, peuvent largement rivaliser avec l’immobilier traditionnel, voire même permettre de réaliser des économies.

L’origine du coliving

Comme le coworking, le coliving trouve son origine dans notre chère Amérique. Secoué par l’enchaînement de plusieurs effondrements économiques successifs (crise des subprimes, récession financière, éclatement de la bulle immobilière) et face à une crise mondialisée (décroissance), en 2010, le territoire économique américain porte des stigmates. Des espaces de travail sont désespérément vides, des entreprises mettent la clé sous la porte, les coûts à la location s’envolent, le pouvoir d’achat baisse… Le modèle classique de l’immobilier de bureau est fortement touché.

Pour répondre à la crise, les usages se sont modifiés pour s’adapter aux nouvelles conditions. Et parmi eux : le coworking.

À l’époque, la solution existe déjà, mais elle apparaît alors comme une réponse parfaite à la nouvelle consommation d’espaces de travail. C’est surtout un outil puissant permettant de réduire les charges des jeunes entreprises et accompagner leurs débuts de croissance.

Le géant américain du coworking WeWork, dont le succès est à l’origine de la seconde vie du coworking, a alors mis sur pied un tout nouveau mode de travail : le coliving.

Sous le nom de WeLive, le groupe immobilier développe alors un concept unique basé sur l’habitat des entrepreneurs en communauté. Il se lance ainsi dans le projet de construire des buildings entiers, dédiés à la vie des entrepreneurs et au développement de leurs projets. Le groupe se renomme à l’époque the WeCompany.

Dans un pays au contexte mêlant sans cesse travail et vie personnelle, et à la culture centrée sur la réussite et l’accomplissement de soi, le concept de coliving by WeWork/WeLive fait sensation. D’autres start-ups comme The Collective prennent alors le pas et participent à la généralisation de la tendance.

Et le coliving en France ?

La France compte aujourd’hui plus de 3,6 millions de travailleurs indépendants : un chiffre qui a bondi d’un million en 10 ans ! Freelances, auto-entrepreneurs, micro-entrepreneurs, étudiants entrepreneurs : le nombre a augmenté de 25 % depuis 2003, soit dix fois plus vite que la population salariée. Une nouvelle donne pour notre société actuelle, à tel point que certains théorisent ce phénomène comme un « New deal des indépendants« …

C’est incontestablement sur ce marché en pleine expansion que le coliving se positionne aujourd’hui… À l’échelle mondiale, le coliving se démocratise. Ces dernières années, on a assisté ainsi à la naissance des premiers sites français, directement inspirés du modèle américain.

Seulement, la culture française est-elle réellement adaptée et prête pour le coliving ?

Là où le travailleur américain reproduit le mythe du “self-made-man” qui ne compte pas ses heures, cumule même plusieurs métiers et s’y adonne entièrement ; le travailleur français peine à faire coexister les sphères sociales/familiales et professionnelles sans dérives. En clair, en France, selon les générations et les secteurs d’activité, l’investissement au travail se conjugue difficilement avec une vie sociale et familiale pleinement aboutie.

L’histoire de Régis, le coliver

Prenons l’exemple de Régis Dubois, 27 ans.

Regis le coliver

Freelance en développement web depuis 3 ans, Régis travaille de chez lui et se déplace occasionnellement pour développer son réseau. Côté logement : en colocation dans un appartement à Paris, il paie un loyer de 700€. Il n’a aucun engagement sentimental stable, ses amis sont dispersés aux quatre coins du monde et sa famille vit en pleine Lozère. Sa vie, c’est son travail.

Tenter l’expérience du coworking ne lui déplairait pas, à condition de trouver un espace adéquat et à son goût.

Il se jette alors à l’eau et rassemble les premières informations… Conditions de vie et de travail, vie commune, équipements disponibles, prix moyen d’une chambre en coliving, taille de l’espace…

Il va, d’un pas décidé, visiter l’espace de coliving qui vient d’ouvrir près de chez lui.

Non sans stupeur : TOUT lui convient parfaitement. Grand open-space, bulles téléphoniques, corvées ménagères sous-traitées, belles chambres, espaces détente, salle de sport, petite terrasse donnant sur un jardin Feng-Shui… Une colocation grandeur nature, en mieux : Régis est conquis !

Donc il s’y installe ! Moyennant un loyer mensuel de 650€, il a donc accès à l’ensemble des espaces.

Travail assidu de 8 à 20, tournois FIFA // parties de Battlefield, nourriture à gogo, beer-time tous les weekends, nouvelles amitiés… Régis coule aujourd’hui des journées paisibles (mais actives et productives) dans son espace de coliving. Cours, loisirs, activités, abonnements Netflix et chaine de sport : tout est compris dans son « loyer ».

Hormis cet exemple, peu sont ceux qui connaissent (bien) le concept ou tenteraient l’expérience en co-living. Est-ce dû à un manque d’information ? De sensibilisation ? Problème de culture ? Peut-être que le besoin n’existe pas en France comme aux US… ?

Le coliving, un modèle économique adéquat ?

Le coliving, un coworking 3.0 ?

Le succès du coworking est sans précédent : on recense aujourd’hui un peu plus de 600 espaces partagés, soit 10 fois plus qu’en 2012.

Bien que le succès soit unanime et salué par une large audience, certains experts considèrent que le coworking se dirige inévitablement vers un trop plein.  En effet, un grand nombre de ces espaces sont saturés et se voient incapables de répondre à la demande affluente. À l’inverse, certains espaces souffrent de la trop grande concurrence et connaissent de vraies difficultés à se remplir.

Face à ce constat, les professionnels du secteur rivalisent d’idées pour se réinventer, répondre aux demandes d’une clientèle de plus en plus exigeante et stabiliser leur modèle au long cours.

vivre en coliving

À la manière du corpoworking (qui désigne la mise en place d’espace de coworking au sein des sièges de grands groupes ou de grandes entreprises dans leurs surfaces inutilisées), ou du coworking spécialisé (destiné à une cible particulière), le coworking a donné naissance au coliving.

Le principe est simple : une colocation de startuppers et d’entrepreneurs au sein d’un lieu hybride, entre espace de vie et espace de travail. Le but est de faire cohabiter des entrepreneurs au sein d’un univers propice au développement de leur activité. La création de synergies, la promotion d’un mode de vie et d’une culture sont également d’autres raisons.

Cette nouvelle forme d’habitat partagé répond aussi aux nouveaux besoins des nouvelles générations, mais semble être également l’une des réponses à l’hybridation du travail et aux nouvelles façons de vivre, révélées par la crise sanitaire que nous venons de traverser.

En droite ligne avec la flexibilité du travail

Le coliving est la réponse directe au besoin de nombreux entrepreneurs de plonger en immersion totale dans le développement de leur activité. On comprend ainsi à quel point un environnement propice au travail, doté d’outils efficaces, démuni de contraintes est une idée attirante.

La flexibilité du travailleur s’en trouve ainsi accrue. Aucune contrainte, aucune limitation horaire… L’entrepreneur est pleinement focalisé sur ses obligations de résultat, sa productivité et s’y livre entièrement.

Enfin, le coliving constitue une offre en adéquation parfaite avec les besoins des nouvelles générations au travail : génération Y et les millennials, avides de solutions facilement accessibles, pratiques, d’expériences inédites, de services annexes… ou encore de flexibilité !

Un modèle économique innovant

L’économie collaborative est la mise à disposition de ressources en vue de l’intérêt commun. Elle s’est longtemps distinguée par la mise en avant de modèles économiques alternatifs. Un nombre croissant d’acteurs s’en inspire encore aujourd’hui.

On peut citer en tête de liste : Airbnb (location d’appartements), BlablaCar (covoiturage)… WeWork en est aussi un exemple (location de postes, bureaux et espaces de travail en coworking…)

En cela, le coliving fait même écho aux Startup Houses ou aux Hackerhouses… mais intègre aussi d’autres préoccupations (dimensions sociales accrues, cadre de vie et de travail stimulant et confortable…). Son aspect flexible, sa proposition d’un nouveau produit, répondant à une nouvelle demande… Tout cela fait du coliving un des produits les plus innovants de l’immobilier séculier.

Le coliving est également une réponse à la montée des prix du logement en métropole. Celle-ci rend la location d’un logement inaccessible, notamment pour les entrepreneurs et donc l’évolution dans un environnement de travail sain impossible.

Un article issu du journal “Le Nouvel Economiste” révèle même :

La hausse des prix à la location a creusé un fossé sur le marché du logement. (…) La plupart des jeunes actifs qui emménagent dans ces grandes villes sont confrontés à une triste alternative : dépenser une part considérable de leur revenu dans la location de leur propre appartement, ou emménager avec des inconnus en colocation pour économiser.

En effet, ces propos font l’affaire de structures de coliving comme The Collective, pionnier et acteur majeur du milieu.

Coliving et vie privée : vers un méli-mélo ?

Le « blurring » est-il inévitable ?

Le blurring (agl. “to blur”, à savoir “brouiller, estomper, troubler, flouter”) consiste en l’effacement progressif de la frontière entre les sphères professionnelles et personnelles.

Bien loin de tous clichés et extrêmes (dépressions, burn-out…), il n’a pas une connotation aussi négative que l’on pourrait croire.

La vérité, c’est qu’au fur et à mesure des évolutions technologiques, des espaces et donc des modes de travail – mais aussi l’implication d’un individu dans son activité professionnelle – la frontière entre les sphères privées et professionnelles sera de plus en plus mince. Le tout est de trouver un équilibre constructif et de ne pas faire de ces deux dimensions des éléments contradictoires.

Des modes de travail existent déjà dans ce sens : télétravail, travail à distance, cohoming etc. Le coliving en est un parmi d’autres.

Dormir au travail : « A dream / nightmare come true » ?

En coliving, où tout est géré pour l’entrepreneur (lessive, entretien…), ce dernier se consacre alors à son activité. Pas de contrainte d’horaire, pas d’investissements superflus ni de besoin de gérer des tâches du quotidien chronophages… On connait tous la problématique agaçante de la chemise propre…

Cette facilitation globale de la vie de l’entrepreneur peut s’avérer plus ou moins positive pour la productivité et l’hygiène de vie. Au moins, les excuses pour dormir au travail sont bonnes. 🙂

On a envie de faire un parallèle facile : ces mêmes constats étaient à l’origine des cités ouvrières, popularisées aux 19ème et 20ème siècle. Elles sont d’ailleurs remises au goût du jour, notamment par les grands acteurs de la technologie que sont Google ou encore Facebook. Ceux-ci proposent à la fois :

  • des environnements de travail collaboratif propices à la productivité (avec des espaces de vie très développés et une grande liberté accordées à leurs salariés)
  • la construction de villes entières, dédiées aux salariés de l’entreprise.

La ville Facebook a fait grand bruit. Le modèle de la Station F à Paris n’en est pas loin également

Un mode de vie durable et sans risque pour un entrepreneur ?

La question qu’on peut se poser devant ces éléments de réflexion est la suivante : le coliving représente-il un mode de travail durable ? Est-il à utiliser sans modération ?

Dans un contexte où travail et vie personnelle s’entremêlent, il peut sembler avantageux. Cependant, quels peuvent en être les effets à long terme ? Peut-il être profitable sur une longue période ? L’aspect social peut-il suffire ou l’individu évolue-t-il vers une autarcie ?

Reste à prouver et suivre l’évolution des colivers… Un suspens et du storytelling digne d’un épisode des Ch’tis à Mykonos…

Citation "The journey is on"

Les investisseurs séduits par le coliving ?

Le coliving : un nouveau concept d’investissement immobilier

Longtemps considéré comme un investissement de niche, le coliving commence à se faire une place dans les portefeuilles des investisseurs particuliers. Ainsi, des acteurs comme Colivim, l’OPCI de la Foncière Magellan et du cabinet de gestion de patrimoine Olifan Group, ont d’ailleurs pour objectif de démocratiser le coliving, en poussant des chiffres de TRI autour de 4% pour du neuf.

En outre, le coliving permet à l’investisseur de bénéficier d’un régime fiscal attractif : le LMNP (Loueur en meublé non professionnel). Les revenus issus de la location de bien meublé appartiennent donc à la catégorie des bénéfices industriels et commerciaux (BIC). Cela permet d’appliquer un abattement de 50% sur les revenus locatifs perçus ou l’amortissement et une déduction de charges (applicables sur les investissements de rénovation de départ par exemple).

Plusieurs acteurs historiques du coworking comme WeWork ou encore La Mutinerie ont été les premiers à s’intéresser au concept. Actuellement, le coliving séduit, à tel point que des gros acteurs immobiliers prennent le tournant : ainsi certains (Nexity) appliquent un vernis « coliving » à leurs résidences étudiantes par exemple… Bouygues et Vinci Immobilier réfléchissent au concept afin de répondre à la pénurie de logement dans certaines zones. BNP Paribas et Quartus tentent de développer eux-mêmes le concept.

Des levées de fonds qui crèvent les plafonds

Tout a commencé avec le mastodonte berlinois Medici Living qui a levé 1 milliard d’euros (soit 1.1 milliard de dollars) en 2019 pour favoriser son expansion.

En France, la levée de fonds la plus impressionnante est, pour le moment, celle de Colonies. En 2020, cette start-up a réalisé une méga levées de fonds de 180 millions d’euros. Le fonds LBO apportant lui-même 150 millions sous forme de projets immobiliers.

Début 2021, c’est au tour de l’entreprise belge Cohabs de lever 58 millions d’euros. Les ambitions sont les mêmes : développer leur parc dans toutes les grandes métropoles mondiales.

Une tendance qui ne peut que s’affirmer : la crise a révélé les problèmes d’isolement des étudiants et des jeunes actifs, bloqués dans des logements petits, parfois insalubres et chers. Elle ne semble d’ailleurs pas avoir impacté les acteurs du coliving : le marché reste porteur et s’accorde tant sur les évolutions sociétales que sur les conceptualisations de la ville du futur (smart city). On attent la suite.

Pour aller plus loin : découvrez cette liste (non exhaustive) des acteurs du coliving en France

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