Tout agent immobilier, qu’il soit dédié aux secteurs de l’immobilier d’entreprise ou de particulier, l’a déjà constaté : un prospect qui se projette lors d’une visite est un prospect toujours plus susceptible de signer.
Dans cette optique, la réalité virtuelle (VR) et la réalité augmentée (AR) renferment un potentiel pouvant littéralement bouleverser le marché de l’immobilier traditionnel.
« On appelle réalité virtuelle une forme de simulation dans laquelle le spectateur a l’impression d’être face à une scène réelle, voire dedans. La réalité augmentée est une image vraie, complétée en temps réel par des données affichées par un ordinateur. » source : futura-sciences.com
Plus que tout autre marché, l’immobilier semble déjà prêt à accueillir ce type de technologies. Le BIM a déjà posé les fondations en permettant de concevoir les bâtiments, la réalité augmentée fait office de suite logique. Après la conception virtuelle du bâtiment, il est tout à fait judicieux d’en envisager sa visite virtuellement. C’est à ce besoin que répond(ra) la VR.
Loin de mettre en danger les métiers et les savoir-faire traditionnels, la réalité virtuelle est considérée par les professionnels attachés à l’innovation et la digitalisation comme un outil aussi intéressant pour les commercialisateurs que pour leurs clients. Une utilisation poussée et efficace de ces technologies est capable, à terme, accélérer et améliorer de nombreuses étapes du processus de transaction immobilière :
- L’optimisation des déplacements,
- L’efficacité de la recherche,
- La simplification de la phase de sélection,
- La simplification de la problématique d’aménagement de l’espace,
- La visualisation et la stimulation de la projection client dans l’espace.
L’on pourrait d’ailleurs imaginer de tout nouveaux tunnels de prise de décision pour les clients : la première étape serait de visiter dans un premier temps plusieurs espaces en réalité virtuelle. La visite sur site se ferait dans un second temps, avec des outils de réalité augmentée à l’appui pour permettre une meilleure projection du prospect dans l’espace.
Finalement, la barrière au déploiement de la VR et de la VA dans l’immobilier est essentiellement financière : la déployer a un coût et les grands acteurs de l’immobilier attendent sans doute d’avoir la certitude de la rentabilité d’une telle action avant de l’investir. Qui sera le premier gros acteur à en généraliser l’utilisation ? L’avenir nous le dira !