Ces dernières années, la flexibilité dans l’immobilier est un mot d’ordre. Et ce serait trop facile, s’il n’était qu’associé systématiquement au bail flexible/précaire/dérogatoire qui a permis de contourner la rigidité des baux dits 3/6/9.
Non, l’idée est d’insérer de la flexibilité dans toutes les pratiques des professionnels de l’immobilier.
L’enjeu ? Être en capacité de se poser en acteur d’un univers que les nouvelles technologies accélèrent à toute vitesse. C’est permettre également d’anticiper les nouveaux modes de consommations, tant dans les nouvelles pratiques que dans les évolutions des attentes et le développement de nouveaux modes de consommation. C’est aussi, se mettre au diapason du développement durable, de l’activité raisonnée, des villes connectées… Un monde de réalités et d’idées.
Plus qu’un mot d’ordre lancé par les professionnels de l’immobilier lors des conférences du Mipim (Marché International des Professionnels de l’Immobilier), le passage à l’acte est devenu désormais incontournable.
À New York, le mois d’octobre a vu s’organiser la Real Estate Tech Week, avec pour thématique majeure the “The future of Work”. Tous les grands du Commercial Real Estate américain y étaient. Là-bas, le point de vue est unanime : c’est l’apologie de la technologie au service de la pratique des brokers. On y parle même d’intégration de la blockchain.
L’acteur digital de l’immobilier professionnel Real Massive y fait également part de son expérience et y raconte comment l’enrichissement des annonces permet d’accélérer leur business.
Ainsi, les annonces ayant plus de 25 photos haute définition, incluant les détails des étages et des plans, intégrant une localisation intelligente de l’espace, des vidéos (parfois prises par des drones) reçoivent un nombre de visites bien plus important, plus de demandes, plus d’offres et signent plus vite.
La personnalisation de l’agent commercial jouant aussi beaucoup dans le processus. Ce même agent qui, au devant de cette nouvelle scène, doit devenir agent immobilier 2.0…