Fort des données agrégées sur notre plateforme Hub-Grade depuis 2015 et de celles récoltées par notre partenaire Focus, nous avons réalisé une enquête pour dévoiler le visage de l’immobilier flexible. Type d’espace plébiscité, superficie, loyer, durée de location, profil des locataires… Chacun de ces éléments a été étudié pour dessiner la tendance de 2019. Zoom sur les résultats.
La Génération Y : le client type de l’immobilier flexible
Le contraste est saisissant et sans ambiguïté : les personnes nées entre 1980 et 1999 sont les premières clientes de l’immobilier flexible : elles représentent 84% du panel, contre 8% des gens nés avant 1965 et 8% de ceux nés entre 1965 et 1979 (la génération X).
Environ 1/3 des locataires sont des entrepreneurs; 68% sont des salariés de petites structures ou filiales de grands groupes. Les profils sont répartis ainsi pour les salariés : 23% sont des ingénieurs ou des travailleurs évoluant dans le milieu de l’audit et du conseil. Le reste se partage entre les commerciaux (16%) et, à parts égales, (15%) entre les développeurs web/data Scientists/ Product Owners et les autres profils (Coaching, services à la personne, RH, IT, développement durable).
Les entreprises de moins de 3 ans légèrement plus enclines à louer des espaces flexibles
Les entreprises de moins de 3 ans sont des adeptes de l’immobilier flexible. Elles représentent plus de la moitié du panel. Les structures SAS/SASU sont en tête des loueurs (42%) suivies par les SARL, toutefois bien moins nombreuses (à hauteur de 25,5%). Les associations Loi 1901 représentent le plus petit effectif.
Le bureau fermé : le choix le plus fréquent
Le bureau fermé est l’espace le plus plébiscité par les entreprises, à hauteur de 83%. 11,5% louent uniquement des postes de travail (un bureau dans un open-space) et seulement 5,5% choisissent le bureau indépendant.
Les loyers parisiens : presque 4 fois plus chers que la moyenne française
Les locataires restent près de 8 mois dans un espace flexible de 45,5 m2 pouvant accueillir 6 postes de travail. Des écarts de prix considérables ont été constatés entre les loyers parisiens et les loyers lyonnais : dans la Capitale, les tarifs atteignent une moyenne de 3250 euros par mois alors qu’à Lyon, ils sont de l’ordre de 940 euros par mois. La ville de Lyon est d’ailleurs représentative des tarifs appliqués en moyenne à l’échelle nationale (938 euros par mois exactement).
Méthodologie de l’enquête
Les données ont été récoltées à partir de la totalité des contrats signés et en cours depuis la création de la plateforme Hub-Grade en 2015. Cette enquête a également été complétée par les données recueillies dans tous les espaces de colocation d’entreprises Focus appartenant à Hub-Grade (6 espaces ouverts à Lyon et à Paris en 2018 – représentant un total de 4000 m²)