Aujourd’hui, portrait de Grégoire Bauer, fondateur de France Barter (Korp).
Une start-up c’est aussi une « dream team » qui doit honorer la proposition de valeur promise aux clients.
Avant de rejoindre « France Barter », que faisais-tu dans la vie ?
J’ai fait l’ENASS du CNAM (L’École Nationale d’assurances). J’ai ensuite travaillé cinq ans chez GENERALI assurances en risque d’entreprises et risque construction.
Puis j’ai fait un master en entrepreneuriat à l’EMLyon à la suite duquel je me suis associé avec Arthur Bard dans la société e-barter qui détient 50% de la SCIC France Barter (Korp).
Parle nous de ta boîte… quel est son concept ?
France Barter se positionne dans la continuité du financement participatif en apportant une solution inhérente aux problématiques de financement propres au développement. « France Barter : La plateforme de financement par l’échange BtoB ».
C’est un réseau BtoB d’échanges inter-entreprises permettant aux entreprises de toutes tailles de financer leurs achats sans utiliser leur trésorerie mais directement en échange de leur production via un système de compensation. Créée en juillet 2014, France Barter a déjà affilié 400 entreprises.
Notre outil est réalisé par des entrepreneurs pour les entrepreneurs touchés par la conjoncture économique et qui se heurtent aux problèmes suivants, difficultés de trésorerie / Actifs sous-utilisés et/ou inutilisés / Raréfaction des financements.
Solution : L’échange est un mode de commerce alternatif permettant à une entreprise d’utiliser ses actifs disponibles comme mode de paiement. France Barter permet aux entreprises membres :
- d’améliorer leur trésorerie et le besoin en fond d’exploitation. Les entreprises peuvent financer leurs achats sans sortie de trésorerie mais directement en échange de leurs prestations ou de leurs actifs inutilisés,
- de catalyser les affaires nouvelles,
- de s’inscrire dans une mouvance propre à l’économie collaborative.
Quelles ressources sous utilisées tes clients rentabilisent t’ils grâce à ton service ?
L’optimisation des ressources se fait sur les services et les biens (Sur le cœur de métier), à titre d’exemple une agence web souhaite avoir une prestation juridique.
Nous amorçons une mise en relation avec un cabinet d’avocat qui réalise alors une prestation juridique. L’agence web bénéficie de cette prestation sans faire de sortie de trésorerie. Elle « rééquilibrera » son compte en fournissant, en contre partie, un site internet à une société du réseau. (Pas forcément auprès du cabinet d ‘avocat qui a réalisé la prestation).
Pour toi, quelle est la définition d’une start-up ?
Une start-up c’est un peu comme un « commando » dont la mission est de s’assurer que l’idée développée correspond bien aux attentes des clients afin de mettre en place un business model qui repose sur des bases solides.
Une start-up c’est aussi une « dream team » qui doit honorer la proposition de valeur promise aux clients.
Quel est ton meilleur souvenir d’entrepreneuriat ?
Mon aventure au sein de France Barter : il a fallu constituer un réseau qui était inexistant. C’était pour nous un véritable challenge.
Pour toi l’économie collaborative, c’est quoi ?
L’économie collaborative passe par des valeurs et une volonté commune de mutualiser des moyens, des ressources ou un savoir faire.
La qualité la plus importante pour être un bon entrepreneur selon toi ?
La ténacité.