Aujourd’hui, présentation d’une autre entreprise pas comme les autres…
On laisse la parole à Pascal Mourier, fondateur de Tayo.
Une start-up avance avec plus d’incertitudes, notamment sur son business model et son product market fit.
Avant de monter « Tayo » qu’est ce que tu as fait dans la vie ?
Et bien beaucoup de choses mais aussi pas assez à mon goût ! (Rires) Pour commencer, de formation, je suis ingénieur en management de l’innovation. J’ai nourri ma fibre entrepreneuriale au GSI, mon école d’ingé. Ensuite j’ai eu des casquettes très différentes les une des autres comme étudiant Erasmus à Séville, officier dans la Marine Nationale, chef de projet éco-construction et consultant en financement de l’innovation.
Un parcours éclaté au premier abord mais construit sur la volonté d’entreprendre et les valeurs du développement durable.
Parle-nous de ta boîte… quel est son concept ? date de création ? effectif ?
Tayo est un concept de mobilité collaborative adaptée au monde professionnel. C’est clair, non ? (Rires)
Il s’agit d’un service en ligne pour planifier et coordonner l’ensemble des trajets à destinations d’événements professionnels. Tayo intègre les principaux modes de transports pour comparer toutes les options de trajets en train, en voiture, en avion, etc… et pour guider les voyageurs sur toutes les étapes. Ensuite, Tayo les aide à se coordonner entre eux pour qu’ils partagent une étape ou l’ensemble de leurs trajets.
Le but de Tayo est de créer des temps d’échanges entre professionnels pendant qu’ils se déplacent.
Avec Stéphane, mon associé, il nous a fallu 18 mois pour mûrir ce concept. Nous sommes entrés dans le vif du sujet en novembre 2015 suite à la création de la structure. Aujourd’hui nous sommes 5 à faire avancer l’entreprise et nous serons bientôt 7.
Pour toi, quelle est la définition d’une startup ?
A la différence d’une entreprise plus classique, selon moi, une start-up avance avec plus d’incertitudes, notamment sur son business model et son product market fit. Quand on crée une boulangerie, on sait à l’avance qu’on va vendre du pain tous les jours à un certain prix. Quand on crée une activité innovante, on sait vraiment quel est notre produit et son prix qu’une fois les premières ventes réalisées.
Quel est ton meilleur souvenir de l’entrepreneuriat ?
Un de mes meilleurs souvenirs a été le 3 avril 2015 quand Tayo a été élu coup de cœur d’un pitch contest organisé par la Fondation CEGID. C’était la 1ère marque d’intérêt pour le concept et ça a été le début d’un partenariat à plusieurs facettes avec CEGID.
Pour toi l’économie collaborative, c’est quoi ?
Pour moi c’est créer du partage. Du partage de lieux, de biens, de temps, de ressources… Toujours selon moi, l’économie collaborative c’est arrêter de penser dans le périmètre réduit de sa personne, pour ne pas dire son ego, et d’apprendre à se positionner de façon durable dans son environnement. Tout un programme ! (Rires)
La qualité la plus importante pour être un bon entrepreneur selon toi ?
J’en ai même trois qui me semblent primordiales :
- Savoir être à l’écoute,
- Savoir se remettre en question,
- Être persévérant… Très persévérant !