Gestion locative digitalisée : la réponse aux nouveaux besoins

– Cet article a été rédigé en collaboration avec OQORO –

Si la digitalisation du secteur immobilier semble (enfin) amorcée, elle aura été lente à se dessiner au regard des virages pris par les secteurs de l’assurance, de la santé et des banques au début des années 2 000. La crise sanitaire du covid et les restrictions imposées aux agences immobilières (notamment l’interdiction d’organiser de visites) vont peut-être accélérer encore ce processus : en effet, les agences digitales, elles, continuent de louer et vendre grâce aux visites virtuelles. C’est en tout cas l’occasion pour nous de faire un point sur ce qu’est la gestion locative digitalisée et à quels besoins elle répond.

Loi ELAN : un nouveau souffle pour la gestion locative

Il aura fallu attendre 2018 pour voir l’appareil législatif dépoussiérer des pratiques de gestion qui n’avait pas bouger depuis des décennies. La loi ELAN pour Évolution du Logement, de l’Aménagement et du Numérique a notamment permis la dématérialisation de tâches chronophages d’un autre âge.

Qu’est-ce que la gestion locative digitale ?

La gestion locative digitalisée consiste surtout en la dématérialisation et l’automatisation de certaines tâches ou process. Tous les actes liés à la location peuvent désormais être traités à distance, sauf l’ultime étape de l’état des lieux et la remise des clefs.

Le bail numérique

Instauré par la loi ELAN de 2018, le bail numérique consiste en la possibilité de signer électroniquement le contrat de location. Plus besoin non plus de fournir un acte de cautionnement manuscrit. L’attestation de caution solidaire peut également être envoyée par voie digitale. Ça n’a l’air de rien présenté comme ça mais ce fut pourtant un premier pas important.

L’état des lieux avec tablette

La multiplication des applications dont nous ne saurions plus nous passer n’a pas épargné le secteur immobilier. Aujourd’hui, les états des lieux se font majoritairement sur tablette via des applications dédiées plus intuitives et pratiques. Les informations des précédents états des lieux sont enregistrées et disponibles pour les suivants, on peut ajouter des photos facilement : le gain de temps est considérable et la transparence totale pour les locataires. Quand on sait que 2/3 des actions en justice entre locataires et propriétaires ont pour source un conflit concernant la restitution du dépôt de garantie, on se dit que l’usage de la tablette pour les états des lieux devrait être généralisé. Même s’il est vrai qu’il ne peut rien contre la mauvaise foi manifeste…

Des espaces dédiés pour les bailleurs et les locataires

De plus en plus d’agences, qu’elles soient 100 % digitales ou pas, proposent des plateformes aux locataires et propriétaires. Sur ces espaces dédiés, chacun peut à loisir avoir accès aux documents et informations concernant son logement : quittances de loyer, contrats de bail ou mandats de gestion, relevés de compte pour les propriétaires, etc. C’est aussi un moyen plus simple pour eux de communiquer avec les agences en centralisant les demandes. 

La visite virtuelle

La visite virtuelle permet d’accroître le nombre de candidatures de manière significative. Elle propose une expérience beaucoup plus immersive que les photos, notamment grâce à des caméras professionnelles qui rendent la 3D avec un réalisme bluffant. 

Pour les agences qui se concentrent sur la gestion locative de biens meublés, les visites virtuelles sont encore plus parlantes. OQORO, agence de gestion locative digitale, n’organise pas de visite physique : elle parvient à louer uniquement grâce des visites virtuelles qu’elle réalise pour chacun des biens qu’elle a en gestion à Grenoble, Lyon ou même Bordeaux.

À quels besoins répond la gestion locative digitalisée ?

Au-delà d’une expérience simplifiée, la révolution digitale de la gestion locative répond à des besoins de réactivité, d’économie et de flexibilité. Sur ce dernier point, l’immobilier d’entreprise en est le plus probant exemple.

Une réponse à la demande de flexibilité

Il existe aujourd’hui autant de manière de travailler que d’entreprises. La crise du covid et le confinement vont encore accélérer ce processus de changement du management. Aujourd’hui, on veut des espaces connectés pour quelques heures seulement, on cherche des espaces de coworking quand on est indé, on veut un local pour toute la team le lundi et deux salles de réunion le vendredi, etc. 

Plus que jamais, les nouvelles agences digitales répondent à ces nouveaux usages et ce besoin viscérale de flexibilité.

Un gain de temps notable et des économies

L’automatisation de certaines tâches, la réunion des interactions sur une plateforme, l’exemption de déplacement rendu possible par la visite virtuelle et la signature électronique, toutes ces améliorations concourent à faire gagner du temps autant à l’agence immobilière en ligne qu’à ses clients (locataire et propriétaires). En outre, les tarifs de leurs offres sont souvent deux fois moins chers que ceux pratiqués par les agences traditionnelles.

Un parcours digitalisé complet et transparent

Que ce soit pour les locataires ou les propriétaires, la digitalisation couvre tout le processus : visite virtuelle, dépôt de dossier en ligne, contrat de bail, caution solidaire, état des lieux, quittances, etc. OQORO, agence de gestion locative longue durée à Lyon 7, réceptionne ainsi des candidatures de toute la France, notamment de la part d’étudiants qui n’ont pas forcément le temps ou l’argent pour entreprendre un déplacement et visiter physiquement des appartements. Et cette digitalisation du parcours apporte aussi de la transparence.

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