Confession d’une Chief Happiness Officer

Lauryane, Chief Happiness Officer dans un service au sein d’un (grand) groupe de protection sociale, nous livre quelques impressions sur son métier.

Pour moi, le Chief Happiness Officer n’est pas une fonction maquillage…

Chief Happiness Officer… Véritable fonction ou « licorne arc-en-ciel » du monde du travail actuel ? À quoi ressemblent ses journées ? En quoi consistent ses tâches ? Après avoir réalisé un premier focus sur cette nouvelle fonction, Hub-Grade est allé à la rencontre de Lauryane, Chief Happiness Officer au sein d’un service d’un grand groupe (très grand groupe 😉 ) de protection sociale. Pour nous, elle lève le voile sur le mystère…

Présentation

HUB-GRADE –  Bonjour Lauryane ! Merci de nous donner tes impressions sur le métier de Chief Happiness Officer ! Pourrais-tu d’abord te présenter, et nous dire quelques mots sur ton parcours avant d’intégrer ton poste actuel ?

Lauryane – Avec plaisir. Après avoir obtenu mon master en commerce extérieur, j’ai été embauchée au sein d’un grand groupe de protection sociale il y a 10 ans maintenant (le temps passe !). J’ai travaillé au sein du service commercial avant de devenir l’assistante du directeur de la prévention.

HUB-GRADE – Comment as-tu intégré cette fonction ? On imagine bien qu’être Chief Happiness Officer, ça ne s’apprend pas à l’école…

Lauryane – C’est sûr… mais ca va surement venir ! Après 4 ans de collaboration, mon responsable m’a proposé cette mission à exercer au sein de notre service de 25 personnes. J’ai accepté sans hésiter, cela fait maintenant 6 mois que j’exerce cette fonction et c’est top !

Le métier de Chief Happiness Officer

HUB-GRADE – Ce sont de toutes nouvelles fonctions que tu assumes… Quand on sait qu’un CHO n’existait pas quelques années auparavant, cela ne te donne-t-il pas une pression ?

Lauryane – Oui et non. La pression existe essentiellement parce que j’ai toujours pour objectif d’accomplir les missions qui me sont confiées. Dans ce sens, je lis beaucoup pour me documenter, me former et trouver des solutions concrètes. J’ai également entamé un diplôme universitaire sur la qualité de vie au travail et la santé.  

Mais je te répondrai aussi par la négative parce que cela me paraît tellement naturel de le faire ! L’écoute, le sentiment d’utilité, la résolution des problèmes… ce sont des choses qui me parlent.

En clair : j’aime apprendre, j’aime mon entreprise et j’aime mes collègues. L’enthousiasme est donc bien réel et la pression minime.


HUB-GRADE – Y a-t-il un mode d’emploi pour être Chief Happiness Officer ? Ou alors tu redéfinis toi-même ton métier un peu tous les jours ?

Chief Happiness Officer, un apprentissage continu

Lauryane – Pas à ma connaissance mais si il y en avait un, on y trouverait sûrement les mots suivants selon moi : disponibilité, écoute, service, réactivité et agilité.

Dans mon quotidien, il y a bien sûr une part d’imprévisible mais j’ai une feuille de route à suivre. Concrètement mettre en place un baromètre social pour prendre la température des troupes (check ✓), en faire la restitution devant l’équipe (double check ✓✓) et mettre en place un plan d’action. C’est en cours, je travaille actuellement sur l’accueil des nouveaux entrants, la mise en place d’un reverse mentoring. Je fais le lien entre les salariés et les managers. Ma volonté est que notre communication et notre manière de travailler soient les plus fluides possibles.

HUB-GRADE – Du coup, ce métier implique peut-être de faire des choses qui sortent de l’ordinaire, pour motiver tout un chacun et améliorer la QVT… Quelle est la chose la plus folle/originale que tu as pu faire dans le cadre de tes fonctions ?

Lauryane – Organiser un safari dans le désert. Non je plaisante. 🙂

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On pourrait croire que l’insolite et l’extraordinaire favorisent une bonne ambiance au travail. Et je suis convaincue que non. Pour moi, le CHO n’est pas une “fonction maquillage”. Il faut avant tout s’assurer que l’indispensable pour travailler est bien présent.

Être à l’écoute, favoriser la communication entre les collaborateurs et les managers. Des choses simples mais vitales professionnellement. Après bien sûr, on peut parler de choses plus ludiques. Dans ce sens, j’organise des séminaires, des goûters du vendredi… des évènements qui ont toute leur place.

Et si je devais te donner une chose folle que j’aimerais organiser, ça serait un voyage humanitaire avec toute mon équipe. C’est assez fou comme projet ?

HUB-GRADE – Aurais-tu quelques conseils pour être un bon Chief Happiness Officer ?

Lauryane – Être à l’écoute. Avoir une oreille (très) attentive, laisser parler, comprendre la situation avant de vouloir agir et faire preuve de discernement. Avec ça, on a déjà fait la moitié du chemin. Après, bien entendu, il faut tout mettre en oeuvre pour trouver des solutions… avec persévérance.  

Chief Happiness Officer : les besoins des autres avant les siens

L’espace de travail idéal

HUB-GRADE – Enfin, dernière question : comment envisages-tu le bureau idéal, en termes de services, d’agencements ? Selon toi, en quoi peut-on dire qu’un bureau est favorable à la Qualité de Vie au Travail ?

Lauryane – Pour moi ce serait un espace de travail dans lequel différents services/métiers se côtoient dans la mesure du possible. Et avec des espaces modulaires selon la nature du travail que l’on a à effectuer. Dans sa conception, il serait idéal d’y associer les collaborateurs présents. Et pour finir, j’y mettrais une touche de chaleur et d’âme humaine, il n’y a pas mieux pour que le salarié se sente accueilli, attendu et intégré.

Merci à Lauryane !

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